382 pages (Editions Milan) - 2.5/5
Dans l’Angleterre d’aujourd’hui, deux clans de sorciers vivent en secret au côté des humains : les adeptes de la magie blanche et les sorciers noirs. Mais la naissance de Nathan vient bousculer l’équilibre des forces car il est à la fois un sorcier blanc et un sorcier noir. Son père est un des plus puissants et cruels sorciers du monde. Sa mère, adepte de la magie blanche, est morte. A 16 ans, Nathan va recevoir ses pouvoirs comme tous les sorciers. Mais il n’est pas comme tous les sorciers… Son clan va décider de l’enfermer : Nathan est piégé dans une cage, battu et menotté. Les frontières entre le bien et le mal n’ont jamais été aussi floues et menacées.
« Le truc, c’est de s’en moquer. Se moquer de la douleur, du reste, de tout. L’indifférence, voilà la clé. »
En bref... je ne savais pas tellement à quoi m’attendre dans ce livre et, au final, mon avis est plutôt mitigé : l’univers est très intéressant, l’intrigue également si elle était plus développée ; en revanche, les personnages ne m’ont pas du tout plu, notamment à cause du fait que le personnage principal est trop jeune à certains moments (même si ces parties sont parfois importantes) et, quand il grandit, sa façon de penser ne correspond plus à son âge, ce qui reflète un problème d’écriture qui m’a profondément dérangée.
Je sais que ce livre est paru il y a un bout de temps, mais je n’en ai pas forcément beaucoup entendu parler. La quatrième de couverture n’apporte pas grand chose ; bref, c’était l’inconnu. J’ai donc été surprise dès le début par la narration. L’intrigue commence in medias res, manière que j’aime beaucoup, mais, surtout, la narration était à la deuxième personne ; cela est suffisamment rare pour être mentionné. Le problème est que je n’ai pas vraiment compris la situation initiale : il y a une histoire de cage, une victime et un tortionnaire. Le début est lent, sans qu’il n’y ait de véritable surprise puisqu’un prisonnier cherche toujours à s’échapper, non ? Changement de partie, et l’on tombe dans une série de flashbacks, qui remontent sept ans plus tôt. L’intrigue à partir de là est pas mal, l’idée de base aussi, mais aucun n’est suffisamment approfondi ; il y avait de quoi pourtant !
Le problème de ce livre est surtout qu’il fait intervenir pendant un long moment des personnages jeunes (12 ans) ; l’enfance est intentionnellement répétitive, les pensées et sentiments de Nathan, le personnage principal, sont légitimes. Cependant, le livre fait un saut dans le temps, et Nathan a seize ans, mais sa façon de penser, ses réactions sont toujours identiques à celles du garçon mal dans sa peau de 12 ans : soit la façon d’écrire de l’auteur est maladroite et ne s’est pas habituée à la progression du personnage, soit c’est intentionnel et ce n’est pas un choix qui me plaît. En tout cas, j’ai eu du mal à m’attacher à Nathan, ce qui ne m’a pas aidée à le comprendre. Les autres personnages ne m’ont pas marquée non plus : Rose encore était intrigante, mais Gabriel insipide et la romance m’a paru tomber comme un cheveu sur la soupe ; Célia est peut-être le personnage que j’ai trouvé le plus intéressant : on ne connaît pas ses motivations, mais on découvre peu à peu sa personnalité.
L’écriture est également trop rapide ce qui, couplé à une action lente, m’a dérangée. Après la merveille de la narration à la deuxième personne, le récit reprend dans une traditionnelle première personne – et, malgré cela, je n’ai pas vraiment réussi à accrocher... Cela ne me donne pas vraiment envie de continuer la trilogie, mais je n’oublierai pas que l’issue de l’intrigue pourrait être intéressante. Donc aucune idée de ce que je vais faire, en tout cas la suite n’est pas dans mes prochaines lectures !
Je suis vraiment très intriguée par ce roman ! Le résumé me plaît bien, j'adore le genre fantastique. Mais c'est surtout la critique que tu en fais qui pique ma curiosité, en particulier quand tu expliques que la narration est à la deuxième personne ! J'ai vraiment très envie de tester !
RépondreSupprimerAlors n'hésite pas à te lancer ! Ce style de narration au début m'a beaucoup plu, même si on retombe après à la première personne.
SupprimerCe sont plutôt le rythme et les personnages qui m'ont moins séduite, mais j'ai pu lire beaucoup d'avis positifs, dont tu feras peut-être partie !
Et si tu aimes la narration à la deuxième personne, Lettre à mon ravisseur de Lucy Christopher est écrit ainsi :)