262 pages (auto-édition) – 4/5
L’amour qui unit ces deux femmes est sans limite, mais les secrets et
les mystères qui entourent la vie de famille d’Alexa l’empêchent d’être
pleinement heureuse, et il arrive un moment où elle ne peut plus se cacher ni
prétendre.
Toutes les vérités sont-elles bonnes à dire et à entendre ?
Ressortira-t-elle indemne de cette chasse au passé ?
« Aucune n’arrêta le baiser, il était le tissu qui cachait les
larmes intérieures
dont la jeune femme avait si honte. »
En bref… une jolie histoire, dans la lignée du premier tome et qui
suscite la curiosité quant aux personnages des tomes suivants, mais qui me
laisse un peu sur ma faim concernant les protagonistes de ce roman.
Note liminaire : chose inhabituelle, cette chronique sera divisée en deux parties : Erika a fait le choix de ne pas dévoiler certains thèmes dès le résumé, ce que je respecte totalement, mais mon avis complet se doit de les inclure donc j’en parlerai dans une seconde partie davantage « spoilante ».
Tout d’abord, je remercie Erika Boyer de m’avoir envoyé ce deuxième tome de Tout en nuances en avant-première dans le cadre de son comité de lecture (La Constellation de la Plume). J’avais beaucoup aimé Hyacinthe (chronique entière ici) notamment pour sa candeur et la façon de faire évoluer ses personnages. Alexa est un tome bien différent, auquel j’ai légèrement moins accroché sur le plan émotionnel, mais dont l’intrigue m’a tenue en haleine. Je m’explique.
Vous l’aurez compris au résumé, la romance inclue dans ce roman
contemporain est une relation F/F, postulat de l’intrigue. J’ai d’ailleurs
fortement apprécié que le fil conducteur du livre ne soit pas tant la romance
qu’un autre thème (ce qu’explique bien Erika dans sa note de fin). L’intrigue
est en effet davantage tournée vers les relations familiales, chose qui me
tient généralement à cœur dans les romans contemporains, et ce livre aborde de
façon très juste les complexités qui peuvent exister en raison de certains secrets
et non-dits du passé qui influent sur le présent.
De nombreux personnages sont introduits : l’intrigue m’en a dévoilé juste assez pour que je sois intriguée (et j’espère que des prochains tomes leur seront consacrés, notamment en ce qui concerne le père d’Alexa). Charly est assez difficile à cerner, elle m’a d’abord (évidemment ?) paru antipathique mais, au fur et à mesure où ses secrets se dévoilent (j’ai d’ailleurs été surprise par tout le passé qui se cachait derrière), j’en suis venue à la comprendre, à défaut de m’attacher à elle. Surtout, le personnage que l’on découvre le plus est bien évidemment Eden : sa personnalité est très douce, très mignonne. On sent bien les tensions qui la tiraillent mais je n’ai malheureusement pas réussi à réellement ressentir tous les moments forts qui auraient dû m’émouvoir.
C’est également le cas pour sa relation avec Alexa : j’ai adoré en découvrir plus sur elle (évidemment, me direz-vous, puisque le titre de ce tome la désigne comme protagoniste), le premier tome ne m’en ayant donné qu’un bref aperçu au final. D’ailleurs, ce livre peut être lu de façon indépendante de Hyacinthe –mais je vous conseille de le lire auparavant pour réellement percevoir ce dont je vais vous parler– ; j’ai cependant adoré l’évolution que l’on suit des personnages entre le premier tome et celui-ci, qui vient balayer l’image que l’on pouvait avoir d’eux. Cela concerne donc évidemment Alexa, notamment les relations qu’elle entretient avec sa famille, mais surtout Aaron : il m’a paru beaucoup plus protecteur que l’image que j’avais de lui, et j’ai hâte de lire un tome qui lui soit consacré car ce livre a sous-entendu des facettes de sa personnalité, en lien avec leur père, qui me fascinent.
De nombreux personnages sont introduits : l’intrigue m’en a dévoilé juste assez pour que je sois intriguée (et j’espère que des prochains tomes leur seront consacrés, notamment en ce qui concerne le père d’Alexa). Charly est assez difficile à cerner, elle m’a d’abord (évidemment ?) paru antipathique mais, au fur et à mesure où ses secrets se dévoilent (j’ai d’ailleurs été surprise par tout le passé qui se cachait derrière), j’en suis venue à la comprendre, à défaut de m’attacher à elle. Surtout, le personnage que l’on découvre le plus est bien évidemment Eden : sa personnalité est très douce, très mignonne. On sent bien les tensions qui la tiraillent mais je n’ai malheureusement pas réussi à réellement ressentir tous les moments forts qui auraient dû m’émouvoir.
C’est également le cas pour sa relation avec Alexa : j’ai adoré en découvrir plus sur elle (évidemment, me direz-vous, puisque le titre de ce tome la désigne comme protagoniste), le premier tome ne m’en ayant donné qu’un bref aperçu au final. D’ailleurs, ce livre peut être lu de façon indépendante de Hyacinthe –mais je vous conseille de le lire auparavant pour réellement percevoir ce dont je vais vous parler– ; j’ai cependant adoré l’évolution que l’on suit des personnages entre le premier tome et celui-ci, qui vient balayer l’image que l’on pouvait avoir d’eux. Cela concerne donc évidemment Alexa, notamment les relations qu’elle entretient avec sa famille, mais surtout Aaron : il m’a paru beaucoup plus protecteur que l’image que j’avais de lui, et j’ai hâte de lire un tome qui lui soit consacré car ce livre a sous-entendu des facettes de sa personnalité, en lien avec leur père, qui me fascinent.
Ma petite déception concernant ce tome concerne les références
mythologiques : autant elles étaient présentes dans Hyacinthe, les petites
touches inclues dans Alexa m'ont paru moins indispensables (bien que permettant d’identifier
rapidement la figure mythologique qui lui est attachée) et j’aurais aimé qu’elles
soient davantage exploitées (par exemple, son passé de militaire) –peut-être
que cette déception a aussi trait au fait que je me sois moins attachée aux personnages
de manière générale ?
[DEBUT DE LA PARTIE SPOILER] En tout cas, ce qui m’a le plus
impressionnée dans ce tome est le traitement du thème principal : la
religion. En effet, plusieurs aspects sont abordés : la croyance (et les
dilemmes qui s’ensuivent), l’indifférence et le rejet. Cette pluralité de
positions m’a paru très juste pour correspondre avec toutes les obédiences sans
froisser aucun lecteur (croyant ou non). A cet égard, je recommande la lecture de
ce livre qui s’inscrit particulièrement dans la lignée de la saga, au profit de
la tolérance. Le personnage qui m’a d’ailleurs le plus touchée est le frère d’Eden,
Ezra, en raison de tous les dilemmes qui le retiennent. [FIN DE LA PARTIE SPOILER]
En somme, j’ai une fois de plus apprécié ma lecture d’un roman d’Erika,
même s’il s’agit pour l’instant de celui qui m’a le moins émue. Le traitement
des thèmes dans ce livre est parfait, et cette intelligence est une fois de
plus soulignée par la plume de l’auteur donc je ne peux qu’une fois de plus
vanter la poésie et la justesse.
Merci beaucoup pour cette chronique très détaillée ♡ Je vois ce qui t'a gênée concernant les clins d'oeil à la mythologie. Au début, je pensais faire le tome d'Alexa dans une ambiance militaire, mais elle avait aussi cette autre facette plus créative avec l'artisanat (tu vois ce que je veux dire, je ne veux pas spoiler la divinité qui me l'a inspirée) et comme le tome d'Aaron va vraiment être lié à la guerre (même si on ne le verra pas en action, il est pas mal rongé par son métier, ça va être un des thèmes du coup), je ne voulais pas faire doublon. Les clins d'oeil pour cette déesse sont plus dans les liens familiaux, je n'ai pas pu trop le mentionner à la fin parce que ça spoile un peu pour son père et son frère, mais je te le dis là. (D'ailleurs, son père a son propre tome ^^) Bref, je comprends totalement que tu aies trouvé ça dommage comme choix !
RépondreSupprimerMerci encore pour ce retour très complet !