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dimanche 8 octobre 2017

[L'étagère romantique] Calendar girl t1 : Janvier - Audrey Carlan

154 pages (Editions Hugo & Cie – collection New Romance) – 3.5/5


Mia Saunders rêve de devenir actrice, elle a quitté Las Vegas où elle vivait avec sa sœur et son père pour s’installer à Los Angeles. Mais elle va devoir revoir ses projets, car Mia a besoin d’argent, de beaucoup d’argent. Elle doit en effet rembourser les dettes de jeu de son père. Un million de dollars. Son ex-petit ami est celui qui a prêté de l’argent à son père, l’a fait tabasser et l’a envoyé à l’hôpital où il est dans le coma. Bref, il faut qu’elle protège son père et sa petite sœur qui est la prochaine sur la liste de Blaine. Elle ne voit qu’une issue, contacter sa tante qui possède une agence d’escorts. Celle-ci, trop heureuse de pouvoir aider sa nièce, lui propose un accord. Elle sera l’escort d’un homme différent par mois pendant un an. Chaque contrat lui rapportera 100 000 dollars. La jeune femme accepte et se prépare donc à sillonner les États-Unis et à rencontrer les hommes qui s’offrent ses services.
De mois en mois, nous allons suivre Mia dans ses différentes missions. Une Mia déterminée, sexy, drôle et généreuse. Une Mia qui s’est promis de ne pas tomber amoureuse, mais qui aura du mal tenir sa promesse. Mia relèvera-t-elle le défi de sauver sa famille ?


« Je ne suis pas une demoiselle en détresse et il n'est pas mon chevalier en armure.
Les contes de fées n'existent pas, surtout pour les nanas de Las Vegas
avec un bagage émotionnel aussi lourd que le mien. »


En bref... j’ai beaucoup aimé ma lecture, très rapide, mais parfois trop rapide même. Les personnages sont attachants dans ce tome. Ce premier tome me donne bien envie de continuer la saga.


J’ai beaucoup aimé l’idée originale à l’origine de cette saga ; il y a une part innovatrice dans la New Romance qui fait de ce premier tome un bon divertissement. Cependant, cela est peut-être dû au nombre de pages, mais j’ai trouvé l’histoire un peu rapide et facile, ce qui, pour moi, a quelque peu manqué de crédibilité. La fin, notamment, m’a paru précipitée, bien qu’elle donne totalement envie de lire la suite !

Le reste de l’intrigue est plutôt banal : il y a un contraste entre la rapidité à laquelle se déroulent les événements et la durée qui s’écoule (un mois)... Je ne sais pas si cela est dû à la longueur du livre mais bon... Il y a certains événements intéressants, même si aucun moment n’a réellement déclenché d’émotions chez moi. J’espère que la suite sera au moins aussi bon que ce tome, mais j’attends davantage de sentiments.

L’élément déclencheur qui a conduite Mia dans cette situation reste assez mystérieux pour le moment, et j’espère en savoir plus sur le prêteur sur gages, qu’il réapparaisse par la suite pour ne pas oublier la situation qui l’oblige à devenir escort.

Les personnages sont attachants, et le couple qu’elle forme avec Wes est vraiment mignon. Mia paraît assez raisonnable, suffisamment pour qu’elle ne paraisse pas niaise, idéaliste ou simplement superficielle. Un des problèmes que pose ce livre est qu’il est déchirant de se séparer de Wes, tout en sachant que le personnage masculin sera différent par la suite. Tout simplement parce que Wes est l’homme idéal. Au vu des liens qu’elle a créés avec lui, on s’attend à une relation fondamentalement différente dans le tome suivant... j’ai hâte de rattraper mon retard dans la saga !

Ce livre m’a aussi posé problème dans les thèmes abordés. Certes, l’histoire de l’escort fait une base originale à l’intrigue, mais cela interroge l’objectivation sexuelle de la femme qui, pour le coup, a un rôle purement représentatif. Mais, encore une fois, la longueur du livre ne permet pas d’approfondir le sujet, voire d’en apporter une critique, mais peut-être est-ce ce qu’il y a à retirer de la saga sur le long terme (après en avoir lu plusieurs épisodes).


L'avez-vous lu ? Qu'en avez-vous pensé ?

mardi 18 juillet 2017

[L'étagère romantique] After t1 - Anna Todd

594 pages (Editions Hugo & Cie – collection New Romance) - 5/5



Tessa est une jeune fille ambitieuse, volontaire, réservée. Elle contrôle sa vie. Son petit ami Noah est le gendre idéal. Celui que sa mère adore, celui qui ne fera pas de vagues. Son avenir est tout tracé : de belles études, un bon job à la clé, un mariage heureux… Mais ça, c’était avant qu’il ne ne la bouscule dans le dortoir. Lui, c’est Hardin, bad boy, sexy, tatoué, piercé, avec un  « p… d’accent anglais !  » Il est grossier, provocateur et cruel, bref, il est le type le plus détestable que Tessa ait jamais croisé.

Et pourtant, le jour où elle se retrouve seule avec lui, elle perd tout contrôle… Cet homme ingérable, au caractère sombre, la repousse sans cesse, mais il fait naître en elle une passion sans limites. Une passion qui, contre toute attente, semble réciproque… Initiation, sexe, jalousie, mensonges, entre Tessa et Hardin est-ce une histoire destructrice ou un amour absolu ?


« En dépit du chaos qui vient juste de bouleverser ma chambre, je me sens calme.
C’est comme dans un rêve. Quelque part, je sais que c’est le calme avant la tempête,
mais pour le moment Hardin est mon ancre.
Je prie seulement pour qu’il ne m’entraîne pas au fond. »


En bref... Malgré une histoire marquée par quelques clichés, After est un véritable coup de cœur ! L’histoire m’a complètement emportée et les personnages m’ont bouleversée, jusqu’à la fin et l’ultime révélation. Un tome à lire et à relire – il s’agit de mon préféré !


C’est à l’occasion d’une énième relecture que j’écris cette chronique. After est la saga qui m’a fait découvrir la romance new adult. J’ai tout d’abord eu peur de tomber dans quelque chose du genre Fifty shades, mais pas du tout ! Si l’histoire est un peu stéréotypée, elle parvient à dépasser cela et emporte le lecteur au cœur de l’université et de ses tumultes. On rencontre d’abord Tessa qui fait son entrée à l’université et qui rencontre une bande d’étudiants qui ne correspondent pas à ses fréquentations habituelles – tel son parfait petit ami. Evidemment, elle finit par tomber amoureuse du bad boy...

Schéma traditionnel, mais After a tellement plus à apporter : derrière tous les stéréotypes, les personnages sont profonds, ce qui permet de véritablement s’attacher à eux, que ce soit Tessa, Hardin, Landon, voire même Noah (mais je suis une Hessa shipper, ne vous inquiétez pas !)... et je suis passée par toutes sortes d’émotions à travers eux. Tessa est attachante ; certes, sa rencontre avec Hardin va permettre de nettement la libérer, on arrive facilement à s’attacher à elle dans ce tome, malgré sa naïveté effarante à certains moments. Hardin est un peu prévisible dans son côté imprévisible : on sait qu’il va toujours s’énerver, blesser Tessa, avant d’être étonnamment doux et attentionné envers elle ; il n’empêche que lui aussi est attachant. Landon est l’ami gentil : dans ce tome, on a l’impression qu’il peut encore être approfondi, que l’on ne sait pas grand chose de lui ; il est un peu plus pâle que Tessa et Hardin – mais c’est normal me direz-vous ! Les autres personnages sont plus secondaires, je les ai plus ou moins aimés, ou bien je n’ai pas réellement d’avis sur eux.

Pour ne pas vous spoiler, je ne peux trop vous parler de l’intrigue. J’ai été totalement surprise du dénouement ; je ne m’y attendais pas du tout mais, après relecture, on se rend compte que des indices sont égrenés tout au long du livre, et la révélation ne tombe pas au hasard. On reste également sur un bon cliffhanger, qui donne bien envie d’enchaîner immédiatement avec le suivant.

C’est d’ailleurs le cas pendant tout le livre : il y a du suspense entre les différentes scènes. On ne cesse d’attendre de voir comment leur relation va évoluer, surtout que le prologue laisse envisager quelque chose de dramatiquement bouleversant...  C’est vraiment difficile de lâcher ce livre, et ce même en connaissant l’histoire ! Cela est également dû à l’écriture d’Anna Todd, très fluide, qui fait d’After un réel pageturner...

Si l’intrigue se centre sur la relation entre Tessa et Hardin, j’ai beaucoup aimé les scènes dans lesquelles Tessa se confronte à sa mère, qui traduisent son émancipation. En plus, le fait que de nombreux personnages gravitent autour d’eux permet vraiment d’élargir l’intrigue et d’être plus qu’une simple romance.

Une adaptation cinématographique est prévue, avec un script en cours d’écriture. J’espère vraiment qu’elle aura lieu, car il y a matière à faire un film. Cependant, j’espère ne pas être déçue quant au choix des acteurs (avez-vous des idées ?), car, dans le livre, ils sont très marqués, décrits aussi bien physiquement que psychologiquement.

jeudi 22 juin 2017

[L'étagère romantique] Loin de tout - J.A. Redmerski

448 pages (Editions Milady – collection New Adult & Romantica) - 3/5



Camryn n’a jamais voulu se contenter d’une petite vie tranquille. À vingt ans, alors qu’elle croit que son avenir est sur des rails, elle perd son petit ami dans un accident de voiture. Tout s’écroule. Cédant à un élan irrésistible, la jeune fille décide de tout plaquer pour aller voir ailleurs – et s’y perdre, avec un peu de chance.
C’est alors que son chemin croise celui d’Andrew, vingt-cinq ans, qui n’a pas été épargné par la vie lui non plus. Ces deux paumés font route ensemble et retrouvent ce qu’ils cherchaient sans le savoir : l’espoir. Camryn se sent vivre plus intensément depuis qu’elle a rencontré ce compagnon de route audacieux, drôle et incroyablement séduisant. Ce road trip improvisé marque le début d’une nouvelle existence exaltante. Mais l’insaisissable Andrew cache un secret qui pourrait faire de ce voyage le dernier.



« Ne te préoccupe pas de ce que les autres pensent. Tu vis pour toi, pas pour eux. »


En bref... c’est un road trip sympa avec une romance prévisible. Les personnages sont assez attachants, mais pas émouvants. Certaines scènes ponctuelles sont vraiment agréables et relèvent une histoire sans grande originalité.


J’ai débuté cette romance parce que je n’en avais entendu que du bien. J’aime beaucoup ce genre mais, à force d’en lire, certains schémas deviennent vite redondants, et cela devient difficile de trouver de l’originalité. Ma lecture a très bien débuté : les protagonistes se rencontrent d’abord dans un bus, l’une cherchant à fuir sa vie actuelle, l’autre devant se rendre au chevet de son père mourant. Cette partie est celle que j’ai préférée : ils apprennent à se connaître, et nous avec eux. Cette partie est également la plus drôle.

Par la suite, ils s’engagent dans un road trip sans destination prévue à bord de la voiture d’Andrew. J’ai beaucoup aimé cette idée, car je n’avais encore jamais lu d’histoire du même genre, mais, à partir de là, l’histoire est devenue plus plate, habituelle. J’ai beaucoup aimé la scène sur le toit de la voiture, parce qu’elle apparaît vraiment comme magique mais, dans l’ensemble, l’intrigue ne connaît pas de rebondissements incroyables. La révélation est très bien préparée, mais peut-être un peu trop parce qu’elle se devine. Sauf Camryn, le personnage principal, qui, malgré les indices, ne se doute de rien.

Camryn est un personnage que je n’ai pas forcément apprécié. Dès le début, elle est assez naïve. Certains éléments de son histoire m’ont fait penser à Auburn de Confess (premier petit ami mort dans un accident de voiture, avec difficulté de surmonter cela), mais ici, cet élément est surjoué. La meilleure amie de Camryn, Natalie, a une attitude étonnante au début, assez indigne d’une meilleure amie. Les personnages secondaires sont à peine esquissés (hormis peut-être les frères d’Andrew, qui m’intriguent). Ainsi, le personnage qui m’a le plus touchée est Andrew, et l’histoire de son tatouage. Je me rends compte maintenant qu’il reste en fait assez mystérieux ; pour ne pas vous spoiler, je ne peux vraiment pas vous en dire beaucoup sur lui.

La fin est prévisible, comme beaucoup de choses dans ce roman. Cela a été un moment agréable, mais je suis plutôt restée spectatrice de la romance. Je n’ai aucune idée de ce que le tome suivant peu traiter, à moins de changer de personnage...

vendredi 19 mai 2017

[L'étagère romantique] Les McGregors t1 - Karina Halle

439 pages (Editions Hugo & Cie - Collection New Romance) - 3/5


A 25 ans, Linden propose à Stéphanie le pacte suivant : si, à 30 ans, tous deux sont toujours célibataires, ils se marieront. James, leur meilleur ami, est exclut de ce pacte qui, les années suivantes, marquera leurs relations amoureuses respectives, et menacera leur amitié pourtant si forte.


« Je voulais quelque chose de réel, de vrai et de pur, et je n’en avais rien à faire si ça sonnait comme une niaiserie fleur bleue, parce que j’avais besoin de quelque chose qui donne un sens à ma vie. Je voulais Steph. Elle était ma meilleure amie. Elle était mon Baby Blue et j’étais son cow-boy. Voilà comment ce pacte idiot et naïf était né. »


En bref... cette lecture qui, à la lecture du résumé, s’annonçait plaisante a été quelque peu laborieuse... L’intrigue est lente, et les personnages ne m’ont pas ému. Je suis malheureusement restée assez froide à l’histoire en général.


J’attendais beaucoup de ce livre ; j’avais lu des critiques élogieuses, présentant le livre comme bouleversant, émouvant. J’avoue que j’ai été déçue que cela ne soit pas mon cas. Le résumé me présentait une intrigue innovante, basée sur le pacte entre Linden et Stéphanie. Dans le roman, on le retrouve dès le début, puis il reste présent comme une ombre qui plane sur leurs relations avec tous les autres personnages : James, leur meilleur ami, mais surtout leurs compagnons respectifs (Owen, Aaron, Nadine).

Malheureusement (à mon avis), le pacte devient secondaire. La priorité est donnée aux relations amoureuses : normal, me direz-vous, puisque le pacte est censé combler l’absence de relations amoureuses. Ce qui m’a le plus dérangée est le comportement et les réactions des protagonistes dans leurs relations. Evidemment, rien n’est facile, et on n’accroche pas toujours avec les personnes avec qui l’on sort, mais il m’a manqué du réalisme, de la vraisemblance. Alors que le début du livre passe très rapidement sur les premières années (25 à 28 ans), il s’attarde ensuite sur les 29 et 30 ans des personnages. Mais, à cet âge-là, je me serai attendue à plus de maturité de leur part, alors que, à certains moments, leurs réactions étaient les mêmes que celles d’un adulte de 20 ans. Je pense que c’est principalement à cause de ce décalage que l’histoire n’a pas suscité chez moi le torrent d’émotions attendu.

Et pour cela, j’ai attendu. Ma lecture ne m’a pas du tout motivée à vrai dire. L’écriture par points de vue alternés permettait parfois de redonner un peu d’élan à des questionnements des personnages qui restent sans réponse. Car, à travers ce livre, Karina Halle a souhaité décrire l’état d’esprit des adultes célibataires de 30 ans (c’est ce qu’elle indique dans ses pages de remerciements, qui permettent d’éclairer la lecture). N’ayant pas atteint cet âge, je ne sais pas si l’on traverse une telle phase d’interrogations, en tout cas, je n’ai pas réussi à adhérer, d’autant que les personnalités des protagonistes sont cachées par leurs doutes. On effleure plein de choses, comme le passé de Linden, sa famille, qui mont beaucoup intriguée, mais cela n’est pas approfondi.

En tout cas, Linden est le personnage qui m’a le plus intéressé, et j’espérais en savoir plus sur lui dans le tome suivant – jusqu’à ce que je découvre que le tome suivant parle d’un autre couple. Mais, peut-être qu’à travers Bram, le frère de Linden, il est possible d’en apprendre plus sur leur famille en général ? James aurait pu m’intriguer davantage, mais, bien qu’il fasse partie du trio de meilleurs amis, il est laissé en marge et relégué au rang de personnage secondaire, notamment par le fait que le livre ne traite pas son point de vue. Enfin, je dois avouer que je n’ai pas accroché à Stéphanie. Ce fut donc une longue lecture décevante alors que le cœur de l’intrigue avait un certain potentiel.